ABIDJAN, 10 juillet. /TASS/. Les tensions politiques montent en Côte d’Ivoire alors que les autorités ont procédé à l’arrestation de plusieurs membres de l’aile jeunesse du principal parti d’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA). Ces interpellations, justifiées officiellement par des troubles à l’ordre public et des menaces à la sécurité nationale, surviennent dans un contexte électoral particulièrement tendu à moins de quatre mois du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre.
Le PDCI-RDA a immédiatement dénoncé ces arrestations qu’il qualifie d’arbitraires, estimant qu’elles s’inscrivent dans une stratégie plus large de répression politique. Simon Doho, président du groupe parlementaire du parti, a affirmé que les autorités préparaient une nouvelle vague d’arrestations qui pourrait cibler d’autres figures de l’opposition, y compris des députés en exercice.
Cette escalade intervient alors que la Commission électorale indépendante a exclu quatre candidats majeurs de l’opposition. En réaction, les principaux partis d’opposition ont formé un front commun pour contester ces décisions qu’ils jugent antidémocratiques.Observateurs et diplomates s’inquiètent d’une possible dégradation de la situation politique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui peine à tourner la page des violences post-électorales de 2010-2011.