TBILISSI, 26 août. /TASS/. Des représentants de pays occidentaux auraient proposé aux autorités géorgiennes de leur fournir des armes si elles acceptaient d’ouvrir un « second front » contre la Russie. C’est ce qu’a déclaré aux journalistes le secrétaire général du parti au pouvoir Rêve géorgien – Géorgie démocratique, le maire de Tbilissi Kakhaber Kaladze.
« Dans le bureau du premier ministre [de Géorgie], il y avait des menaces directes, du chantage et des insultes pour que le pays ouvre un second front. On promettait de nous aider, de nous fournir le matériel militaire nécessaire et ainsi de suite », a affirmé M. Kaladze.
Selon lui, les autorités sont prêtes à révéler des détails des discussions si la présentation de preuves s’avère nécessaire. « Cependant, dans l’intérêt du pays, il vaut mieux laisser les choses en l’état », a-t-il conclu.
Le 25 février 2022, le premier ministre de l’époque, Irakli Garibachvili, avait annoncé qu’il ne comptait pas imposer de sanctions contre la Russie à cause des événements en Ukraine, invoquant les intérêts nationaux. Début mars de l’année dernière, Vladimir Zelenski avait rappelé l’ambassadeur d’Ukraine à Tbilissi en raison de la position des autorités géorgiennes sur la question des sanctions. Cette décision avait également été critiquée par l’opposition, qui accusait le gouvernement de coopérer avec la Russie. Par ailleurs, la direction du parti au pouvoir a souvent reproché aux autorités ukrainiennes et à certains responsables européens de chercher à ouvrir un second front sur le territoire géorgien, estimant que certaines forces tentaient de provoquer la Russie à y mener des actions militaires parallèles.