NEW YORK, 2 juillet. /TASS/. Le 44e président américain Barack Obama, à la fin de son second mandat, a pris la décision avec les directeurs du renseignement national, de la CIA et du FBI de l’époque – James Clapper, John Brennan et James Comey – de publier un rapport sur la prétendue ingérence russe dans les élections américaines afin de piéger Donald Trump au début de son premier mandat. C’est ce qu’a déclaré l’actuel directeur de la CIA, John Ratcliffe.
« C’est précisément Obama, Comey, Clapper et Brennan qui ont décidé de piéger Trump », a-t-il déclaré dans une interview au New York Post.
Il a expliqué que l’objectif des chefs des agences de renseignement était de créer un rapport que personne ne pourrait remettre en question: c’est pourquoi ils « y ont collé l’étiquette de complot russe et l’ont classifié ». « Ce rapport a essentiellement reçu l’approbation de la communauté du renseignement pour [l’affirmation] que la Russie aidait Trump […]. Cela a pratiquement englouti les deux premières années de sa présidence », a noté le directeur de la CIA.
« La chose la plus destructrice qu’on puisse faire avec le renseignement est de l’utiliser comme une arme pour donner à un parti politique un avantage sur un autre et pour accuser un adversaire reconnu de choses qu’il n’a pas faites. C’est comme verser de l’essence sur le feu », a résumé John Ratcliffe.
En 2016, les services de renseignement américains ont accusé la Russie d’ingérence dans le processus électoral américain. L’enquête sur ces prétendues tentatives d’influence avait été menée par le procureur spécial Robert Mueller. Le 18 avril 2019, le département américain de la Justice a publié son rapport final, dans lequel Mueller a reconnu n’avoir trouvé aucune preuve de collusion entre Trump et la Russie. Donald Trump a à plusieurs reprises rejeté les soupçons de contacts inappropriés avec des responsables russes. Moscou a également qualifié d’infondées les conclusions sur les tentatives d’influer sur le cours des élections américaines.