TOKYO, 2 juin. /TASS/. La Nouvelle-Zélande étudie la possibilité d’adhérer au deuxième point du pacte militaire Aukus (Australie, Royaume-Uni, États-Unis), qui prévoit le développement conjoint d’armes non nucléaires à usage militaire dans un certain nombre de domaines. C’est ce qu’a déclaré la ministre néo-zélandaise de la Défense, Judith Collins, lors du forum sur la sécurité du Dialogue Shangri-La à Singapour.
« La Nouvelle-Zélande étudie les possibilités de participation au deuxième point d’Aukus, mais toute décision en la matière sera prise par notre gouvernement », a-t-elle indiqué. En même temps, la ministre a noté que la Nouvelle-Zélande « travaille déjà en étroite collaboration avec l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni » sur les technologies non nucléaires avancées qui font partie du deuxième point du programme d’Aukus.
De plus, selon la ministre, la Nouvelle-Zélande, tout comme l’Australie, le Japon et la Corée du Sud, « s’engage actuellement plus étroitement avec l’Otan ». « Non pas parce que l’Otan cherche à jouer un rôle dans la région indopacifique, mais pour discuter et coopérer sur les questions de sécurité qui affectent nos intérêts communs. »