HARARE, 5 mars. /TASS/. L’aéroport international Nmamdi Azikiwe d’Abuja, la capitale du Nigeria, pourrait être fermé en raison de cas de blanchiment d’argent, de trafic de drogue et de traite d’êtres humains. Selon le journal The Guardian Nigeria, il accueille des jets d’affaires et des vols charters.
Ayant étudié un rapport d’un comité interministériel sur la situation à l’aéroport, le ministre nigérian de l’Aviation et du Développement aérospatial, Festus Keyamo, a constaté que la situation était typique du secteur dans son ensemble.
« Quand j’ai pris mes fonctions, on m’a dit qu’il était difficile de mettre de l’ordre dans les compagnies aériennes non commerciales, étant donné qu’il s’agit d’intouchables dans notre société, a déclaré le ministre, cité par le journal. Mais j’ai été procureur dans le passé, et mon devoir est de toucher les intouchables. On me l’a appris. S’il est nécessaire de fermer le terminal, nous le ferons. »
Selon le ministre, l’Autorité de l’aviation civile nigériane ne réussit pas à gérer les activités des opérateurs de vols non commerciaux, ce qui a conduit à la propagation d’activités illégales, notamment le blanchiment d’argent, le trafic de drogue et d’êtres humains et les cas de franchissement illégal de frontière.
Les auteurs du rapport soulignent que les activités illégales dans les aéroports présentent une menace pour la sécurité aérienne dans le pays et créent un environnement concurrentiel déloyal dans le secteur.