BUDAPEST, 18 février. /TASS/. Les négociations russo-américaines en Arabie saoudite font naître l’espoir non seulement d’une solution du conflit en Ukraine, mais aussi d’un renforcement de la sécurité internationale, a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjarto, qui est arrivé à New York dans le cadre des évènements au Conseil de sécurité des Nations unies.
« Nous sommes heureux d’observer ce qui se passe en Arabie saoudite. Nous nous félicitons du lancement de négociations russo-américaines directes qui concernent en partie la reprise de la coopération entre les deux pays et en partie l’instauration de la paix en Ukraine », a-t-il indiqué dans une interview à la chaîne de télévision hongroise M1.
« De bonnes relations entre la Russie et les États-Unis ont toujours été importantes pour la sécurité internationale. Si elles se fondent sur le respect mutuel et le bon sens, elles seront utiles et efficaces pour les deux pays. La coopération russo-américaine est bénéfique pour le monde entier parce qu’elle rend le monde plus sûr. »
Dans ce contexte, il a qualifié les négociations entre les représentants de la Russie et des États-Unis dans la capitale de l’Arabie saoudite de « meilleure nouvelle de ces derniers jours ». « C’est une excellente nouvelle que celle de négociations russo-américaines à Riyad sous la direction de mes homologues, les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Je pense que ces évènements suscitent un grand espoir de paix en Ukraine », a souligné Péter Szijjarto.
Dans le même temps, il a confirmé que la Hongrie ne voyait pas les dirigeants de l’Union européenne à la table des négociations de paix sur l’Ukraine, étant donné qu’ils prônent la poursuite des hostilités et des livraisons d’armements à Kiev. « La table des négociations est réservée à ceux qui veulent parvenir à la paix, tandis que ceux qui parlent de guerre ne participent pas aux négociations », a-t-il lancé.
Il a également regretté que l’ONU n’ait pas joué son rôle dans la résorption du conflit ukrainien. « Ces dernières années, l’ONU n’a pas réussi à devenir une plateforme pour parvenir à la paix. Il faut se rendre compte que l’ONU a essuyé un échec dans la solution de problèmes difficiles qui mettent en danger la sécurité dans le monde, ce qui implique une série de réformes très sérieuses », a ajouté pour conclure Péter Szijjarto.
UN Photo/Laura Jarriel