Le non-respect des protocoles de ciblage par l’armée israélienne entraîne d’énormes pertes civiles, écrit le magazine Foreign Affairs.
L’agence de presse Fars se réfère à un article paru lundi 4 mars sur le site du journal Foreign Affairs pour dire que le non-respect des protocoles de ciblage par l’armée israélienne entraîne d’énormes pertes civiles.
« Israël prétend qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir pour minimiser les pertes civiles à Gaza, qu’il applique des procédures de ciblage compliquées visant à garantir que toute frappe militaire soit proportionnée et ne tue pas un nombre excessif de civils ». « L’armée », a insisté Netanyahu en octobre, « est l’armée la plus morale du monde », ajoute l’article.
Interrogé sur la question des morts palestiniennes en novembre, Netanyahu a prétendu : « Tout décès de civil est une tragédie. Et nous ne devrions pas en avoir parce que nous faisons tout notre possible pour mettre les civils hors de danger… C’est ce que nous essayons de faire : minimiser les pertes civiles. »
En réalité, ce n’est pas ce qu’Israël fait. L’article ajoute que le régime israélien a mené une campagne brutale à Gaza.
« Mais même ces directives sont insuffisantes : une enquête sur les campagnes antérieures à Gaza révèle l’insuffisance des directives israéliennes en matière de ciblage, qui ne réduisent pas réellement les pertes civiles », ajoute l’article.
Le journal Foreign Affairs précise que lors de la dernière série de combats à Gaza, Israël n’a même pas respecté ces restrictions, ce qui a entraîné des dégâts incalculables et rendu encore plus difficile le règlement du conflit.
« Au sein du groupe d’anciens combattants israéliens “Breaking the Silence”, nous avons passé des années à étudier les témoignages de soldats lors des précédentes campagnes militaires à Gaza, en 2008-2009, 2012, 2014 et 2021 », écrit l’auteur de l’article.
Notre enquête sur les guerres passées a révélé de nombreuses raisons de douter des affirmations d’après lesquelles l’armée israélienne fait de son mieux pour éviter les victimes civiles, précise aussi l’article.
Dans un cas récent qui a ahuri le monde entier, l’armée israélienne a tiré jeudi 29 février sur des Palestiniens s’étant rassemblés pour recevoir de l’aide humanitaire, rue al-Rachid au rond-point Nabulsi au sud de Gaza. Cet événement est connu dans la presse anglophone comme « flour massacre ».
Cinq jours après le crime de la rue al-Rachid qui a fait au moins 116 morts et 760 blessés, Israël est toujours au collimateur de critiques mondiales même de la part de certains États occidentaux.
French Press TV