LONDRES, 15 avril. /TASS/. Le Royaume-Uni a entamé des discussions avec quatre pays qui pourraient accueillir les migrants sans papiers expulsés du royaume. Selon le journal The Times, se référant à des documents du Foreign Office, un dialogue sur cette question est en cours avec l’Arménie, le Botswana, la Côte d’Ivoire et le Costa Rica.
Selon la source, c’est avec ces quatre pays que Londres espère conclure un accord pareil à celui conclu précédemment entre le Royaume-Uni et le Rwanda. Une éventuelle coopération avec le Brésil, la Colombie, le Paraguay, le Pérou et l’Équateur a également été évoquée, mais le Foreign Office estime que les autorités de ces pays ne seront pas très intéressées. Il existe une liste de réserve d’États africains, dont l’Angola, le Cap-Vert, la Tanzanie, le Togo, le Sénégal et la Sierra Leone, avec lesquels la partie britannique peut entamer un dialogue. La Gambie, le Maroc, la Namibie et la Tunisie ont refusé de discuter de la question.
Le journal rappelle que depuis un an et demi, le Royaume-Uni recherche des pays qui seraient prêts à accueillir les migrants sans papiers expulsés du royaume. Le premier ministre du pays, Rishi Sunak, espérait conclure les accords nécessaires en automne dernier, mais les négociations se sont enlisées, les autorités britanniques n’ayant pas encore réussi à envoyer un seul clandestin au Rwanda.
Comme le souligne le journal, Londres a entamé des discussions techniques avec Erevan en septembre de l’année dernière, lorsque le ministre d’État pour l’Europe, Leo Docherty, s’est rendu en Arménie. Selon des sources, les autorités arméniennes suivent la situation au Rwanda après le vote du parlement britannique en faveur de la nouvelle loi. L’accord entre Londres et Kigali implique que les migrants sans papiers expulsés du royaume pourront demander l’asile au Rwanda, et exclut également la possibilité d’expulser les migrants vers leur pays d’origine, où ils pourraient être en danger.