HARARE, 11 septembre. /TASS/. Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) se sont mis d’accord pour créer un mécanisme facilitant la libre circulation des personnes et des biens. C’est ce qu’a rapporté Radio France internationale (RFI) à l’issue du 16e sommet de l’organisation, qui s’est tenu à Bangui (capitale de la Centrafrique).
« L’organisation annonce également la mise en place d’un mécanisme efficace pour favoriser la libre circulation des personnes et des biens ainsi que l’intégration sous-régionale », écrit ce média.
Ce projet prévoit la simplification des voyages des citoyens, le flux de capitaux et l’élimination progressive des droits de douane. Parallèlement, les participants ont décidé de ramener le siège de l’organisation à Bangui (actuellement à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, où il avait été transféré en raison de l’instabilité en Centrafrique). Enfin, le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a été élu nouveau président de l’organisation.
Créée en 1994, la Cémac fait face à des défis majeurs liés à un ralentissement de la croissance économique et à une augmentation de la dette extérieure des pays membres, ainsi qu’à des problèmes d’instabilité en matière de sécurité, d’intégration régionale et de gouvernance.
La Cémac comprend six pays: le Gabon, le Cameroun, la République du Congo, la Centrafrique, le Tchad et la Guinée équatoriale. Actuellement, une question importante à l’ordre du jour est celle de la fusion de la Cémac avec une autre organisation régionale – la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette dernière, créée en 1985, compte dix États: l’Angola, le Burundi, le Gabon, la République démocratique du Congo, le Cameroun, la République du Congo, la Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe, la Centrafrique et le Tchad.