Kamala Harris a accusé les pro-palestiniens ayant manifesté à Washington d’antisémitisme

WASHINGTON, 25 juillet. /TASS/. La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a accusé d’antisémitisme et d’incitation à la haine les participants aux manifestations pro-palestiniennes organisées dans la capitale américaine contre le discours du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou devant le Congrès (parlement) des États-Unis.

Selon sa déclaration, des “actions écœurantes de la part de manifestants antipatriotiques et des discours haineux dangereux” ont eu lieu à Washington mercredi. “Je condamne tous ceux qui sont associés à l’organisation terroriste Hamas, qui a promis de détruire Israël et de tuer les Juifs. Les graffitis et les discours de haine en faveur du Hamas sont écœurants, nous ne devrions pas tolérer de telles choses dans notre pays”, a déclaré Mme Harris, qui est aujourd’hui considérée comme la candidate la plus probable du Parti démocrate à l’investiture pour l’élection présidentielle américaine.

“Je condamne l’incendie du drapeau américain”, a-t-elle ajouté. “Je soutiens le droit à des manifestations pacifiques, mais soyons clairs: l’antisémitisme, la haine et toute forme de violence n’ont pas leur place dans notre pays”, a souligné Mme Harris.

Comme l’a rapporté l’agence TASS, des manifestations de masse ont eu lieu à Washington mercredi sous le slogan “Arrêtez Netanyahou”. La police du Capitole (siège du parlement) a déclaré avoir utilisé du gaz poivré contre les manifestants. Les gardiens ont affirmé que les manifestants avaient eu recours à la violence et avaient refusé d’obéir aux instructions des autorités de ne pas franchir les barrières policières.

M. Netanyahou est arrivé à Washington le 22 juillet. Il s’est adressé au Congrès mercredi. De nombreux législateurs démocrates ont choisi de ne pas assister à son discours. Le premier ministre israélien doit rencontrer le président américain Joe Biden et Mme Harris. M. Netanyahu rencontrera également le candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump.