La justice belge refuse au prince Laurent le droit à la sécurité sociale

BRUXELLES, 7 avril. /TASS/. Un tribunal de Bruxelles a refusé au prince Laurent de Belgique le droit à la sécurité sociale qu’il demandait, rapporte le journal belge Le Soir.

Auparavant, le prince Laurent, dont la famille a créé l’État belge, avait demandé « le droit à la reconnaissance sociale », précisant que l’accès à la sécurité sociale était pour lui une question de « principe », arguant qu’il s’agissait d’un droit élémentaire. Pour ce faire, il a tenté d’officialiser son statut d’indépendant mais s’est heurté au refus des organismes habilités – l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (Inasti) et l’Union des classes moyennes (UCM). Le prince a intenté une action en justice pour contester ces décisions.

Lundi, le tribunal du travail de Bruxelles a tenu une audience qui a abouti à une décision en faveur de l’Inasti et de l’UCM. Dans le même temps, le tribunal n’a pas exclu que le prince puisse demander une pension. Pour cela, il a besoin du statut de fonctionnaire, qu’il ne peut obtenir que si le parlement vote en sa faveur.

Comme le souligne le journal, le prince a un « agenda chargé »: il préside une fondation pour la protection des animaux, avec « une moyenne de deux à trois activités de représentation par semaine ». Selon l’avocat du prince, Olivier Rijckaert, il perçoit 5.000 euros net par mois, toutefois le prince et sa famille n’ont pas droit à la protection sociale, y compris à l’indemnisation des frais médicaux et aux indemnités en cas d’incapacité de travail ou de faillite.

Le prince Laurent et les autres membres de la famille royale reçoivent des subventions spéciales provenant du budget du pays. Selon des médias, le prince a reçu une dotation de 388.000 euros en 2024. La défense du prince affirme que les trois quarts de cette somme ont été consacrés à des « dépenses professionnelles » telles que le paiement du salaire d’un assistant ou la prise en charge des frais de transport.