SYDNEY, 26 juin. /TASS/. Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, libéré par la justice américaine, a quitté mercredi l’île de Saipan (îles Mariannes du Nord).
Selon FlightAware, l’avion transportant le fondateur de WikiLeaks fait route vers Canberra.
Pour rappel, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a été condamné à une peine déjà couverte par les cinq années purgées en détention au Royaume-Uni, selon l’agence Reuters.
Assange a accepté de plaider coupable d’obtention et de divulgation d’informations sur la défense nationale.
Un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire organisé non incorporé des États-Unis, a déclaré lundi que M. Assange a conclu un accord de plaider coupable avec la justice américaine. Selon la chaîne de télévision NBC, cela permettrait au journaliste australien de recouvrer sa liberté après cinq ans de prison.
Julian Assange a quitté lundi le Royaume-Uni à bord d’un avion après avoir négocié un accord de plaider coupable avec la justice américaine, selon son organisation, WikiLeaks.
« Il a quitté la prison de haute sécurité de Belmarsh le 24 juin au matin, après y avoir passé 1901 jours. La Haute Cour de Londres lui a accordé une caution et il a été libéré dans l’après-midi à l’aéroport de Stansted, d’où il a embarqué à bord d’un avion et a quitté le Royaume-Uni », est-il indiqué dans un communiqué.
Depuis 2019, l’Australien est détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, où il a été placé après avoir été expulsé de l’ambassade d’Équateur dans la capitale britannique. Depuis plus de cinq ans, Washington fait pression sur Londres pour qu’il soit extradé vers les États-Unis, mais la défense d’Assange a renouvelé ses tentatives pour l’en empêcher. En juin 2022, Priti Patel, alors ministre britannique de l’Intérieur, a décidé d’extrader M. Assange à la suite d’un examen de son dossier par la Cour des magistrats de Westminster et la Haute Cour d’Angleterre et du pays de Galles, après quoi une procédure d’appel a été lancée.
M. Assange est accusé aux États-Unis d’infractions liées à la plus grande affaire de divulgation d’informations classifiées de l’histoire américaine. Il risque 175 ans de prison pour l’ensemble des chefs d’accusation.