TOKYO, 4 octobre. /TASS/. Le gouvernement japonais reste déterminé à résoudre la question territoriale et à conclure un traité de paix avec la Russie, malgré les difficultés actuelles dans les relations entre le Japon et la Russie. C’est ce qu’a déclaré le nouveau premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, lors de son premier discours devant le parlement.
« Les relations entre le Japon et la Russie sont difficiles, mais notre pays poursuivra ses efforts pour résoudre la question territoriale et conclure un traité de paix », a-t-il déclaré.
Dans le même temps, M. Ishiba, comme son prédécesseur Fumio Kishida, a souligné que le Japon maintiendrait la pression des sanctions sur la Russie et son soutien à l’Ukraine.
Depuis le milieu du siècle dernier, Moscou et Tokyo mènent des pourparlers en vue de parvenir à un accord de paix après la Seconde Guerre mondiale. Le principal obstacle reste le désaccord sur les droits de la partie sud des Kouriles. Après la fin de la guerre, l’ensemble de l’archipel a été incorporé à l’Union soviétique, mais le Japon conteste l’appartenance d’Itouroup, de Kounachir, de Chikotan et d’un groupe de petites îles inhabitées. Le ministère russe des Affaires étrangères a souligné à plusieurs reprises que la souveraineté de la Russie sur ces territoires, qui s’inscrit dans un cadre juridique international, était incontestable.
Après que Tokyo a imposé des sanctions en raison de la situation en Ukraine, la Russie a interrompu ses consultations avec le Japon sur un traité de paix. Moscou s’est également retiré des discussions avec Tokyo sur l’établissement d’activités économiques conjointes dans les îles Kouriles du sud et a bloqué l’extension du statut du Japon en tant que partenaire de dialogue sectoriel de l’Organisation de coopération économique de la mer Noire.