TOKYO, 1er avril. /TASS/. L’Association japonaise des spiritueux et des liqueurs a renforcé les règles de production du whisky japonais. Cette décision a été prise pour lutter contre les contrefaçons étrangères imitant les produits locaux, ainsi que pour renforcer le statut des marques nationales sur le marché mondial, a rapporté le Japan Times.
Selon ses informations, à partir du 1er avril 2024, pour pouvoir appeler des produits alcoolisés « whisky japonais », il faudra respecter un certain nombre d’exigences, notamment l’utilisation d’eau japonaise, ainsi que le vieillissement du whisky brut en fûts dans le pays pendant au moins trois ans. Il semblerait que ces exigences ne soient pas obligatoires et qu’aucune amende ne soit prévue en cas de violation, mais, selon l’association des producteurs, cette mesure renforcera la confiance des consommateurs dans les marques japonaises.
Le volume des exportations de whisky japonais entre 2012 et 2022 a été multiplié par 14 pour atteindre 370 millions de dollars, selon le journal. La demande croissante pour ce produit est exploitée par des producteurs étrangers qui étiquettent leurs boissons comme étant japonaises sans avoir rien à voir avec elles. Les producteurs d’autres régions, comme les producteurs écossais, sont soumis à des exigences similaires en ce qui concerne l’utilisation d’eau et de fûts locaux pour le vieillissement, précise le journal.