L’Iran n’envisage pas de cesser sa coopération avec l’AIEA

TÉHÉRAN, 20 août. /TASS/. L’Iran ne prévoit pas de rompre complètement ses relations avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), car ses inspecteurs sont nécessaires lors du remplacement du combustible à la centrale nucléaire de Bouchehr. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la République islamique, Abbas Araghtchi.

« Nous ne pouvons pas totalement cesser la coopération avec l’agence. Par exemple, dans environ un mois ou un mois et demi, le moment viendra de remplacer le combustible à la centrale de Bouchehr, et ce remplacement doit se faire en présence des inspecteurs de l’agence, donc des inspections sont nécessaires », a-t-il déclaré à l’agence Irna.

Suite aux négociations du 11 août à Téhéran entre des responsables iraniens et un représentant de l’AIEA, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a indiqué que les parties étaient convenues de poursuivre les consultations sur le programme nucléaire iranien. Le diplomate a précisé que la rencontre avec le directeur général adjoint de l’AIEA Massimo Aparo avait permis d’aborder le format de coopération entre Téhéran et l’agence dans les conditions actuelles. Selon le vice-ministre, l’Iran a exprimé sa protestation concernant le non-respect par l’AIEA de ses obligations lors des attaques israéliennes et américaines contre l’Iran. Le 18 août, le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé un nouveau cycle de négociations avec l’agence.

Photo AP/TASS