Les inspections des sites nucléaires non incluses dans l’accord entre l’Iran et l’AIEA

TÉHÉRAN, 10 septembre. /TASS/. Le nouvel accord de coopération entre l’Iran et l’AIEA, signé mardi en Égypte, ne prévoit pas le retour des inspecteurs de l’agence sur les sites nucléaires iraniens. C’est ce qu’a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi.

« Cet accord n’accorde aucun accès [aux installations nucléaires iraniennes]. […] La question de l’accès de l’AIEA n’a pas été abordée dans cet accord. Elle a été reportée jusqu’à ce que l’Iran présente son rapport lors de négociations séparées qui auront lieu à l’avenir », a-t-il souligné dans une interview à la radio-télévision d’État iranienne (Irib). Selon le responsable iranien, la seule exception pour le moment concerne la centrale nucléaire de Bouchehr, où un remplacement de combustible a eu lieu.

Abbas Araghtchi a noté que le nouvel accord entre l’Iran et l’AIEA avait été signé avec la participation et le soutien de l’Égypte, « ce qui lui confère une plus grande légitimité ». « Nous espérons que cet accord conduira à une solution diplomatique de tous les problèmes, à condition que l’autre partie soit sérieuse dans ses intentions de résoudre les questions par voie diplomatique », a-t-il ajouté.

Le 9 septembre, l’Iran et l’AIEA ont signé en Égypte un accord pour relancer la coopération suspendue après les attaques de juin menées par Israël et les États-Unis, car l’absence de condamnation de l’AIEA à l’égard des pays ayant frappé des sites nucléaires avait suscité des critiques en Iran. Comme l’a expliqué le chef de la diplomatie iranienne après la signature du document, le nouveau règlement de coopération entre Téhéran et l’agence répond pleinement aux exigences des deux parties. Cependant, en cas de reprise d’actions hostiles contre son pays, tous les contacts avec l’AIEA seront stoppés, a-t-il insisté.

Photo AP