La Guinée équatoriale a protesté contre un « projet de loi hostile » en Espagne

HARARE, 16 juin. /TASS/. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Diaspora de la République de Guinée équatoriale a protesté contre un « projet de loi hostile » reçu au Parlement espagnol, indique un communiqué du ministère équatoguinéen des Affaires étrangères, diffusé sur la page officielle du Parti démocratique au pouvoir sur le réseau social X.

« Le gouvernement de la République de Guinée équatoriale exprime son rejet du projet de loi inacceptable présenté par le Parti populaire espagnol au Congrès des députés (chambre basse du parlement), qui est dirigé contre la souveraineté nationale de la République de Guinée équatoriale », indique le document. « L’initiative examinée par la commission des affaires étrangères appelle le gouvernement espagnol à prendre des mesures répressives contre la République de Guinée équatoriale au niveau national et international, y compris un éventuel soutien à l’opposition en Guinée équatoriale et aux organisations non gouvernementales, en encourageant l’adoption de sanctions unilatérales au sein de l’UE contre les autorités légitimes de la République. Il s’agit là d’une manifestation de diplomatie hostile, d’une pratique d’ingérence dans les affaires intérieures de notre pays. »

Le communiqué souligne que la soi-disant opposition mentionnée dans le projet de loi est basée en Espagne et se compose principalement d’individus condamnés pour leur implication directe dans des crimes graves tels que la rébellion, le terrorisme ou son financement. Ces actions ont toujours été soutenues en Espagne par le Parti populaire, en particulier depuis 2003, lorsqu’un « gouvernement de Guinée équatoriale en exil » a été formé.

Selon le ministère des Affaires étrangères de la région, le putsch a été organisé avec le soutien et le financement, entre autres, du gouvernement espagnol, qui a envoyé deux navires de guerre dans le golfe de Guinée en prévision d’un éventuel succès des mercenaires.