PARIS, 23 septembre. /TASS/. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré son intention de se porter candidat au poste de secrétaire général de l’ONU.
Le mandat de l’actuel chef de l’organisation mondiale, Antonio Guterres, expire le 31 décembre 2026. La même année, le Conseil de sécurité de l’ONU doit proposer un candidat au poste de secrétaire général, qui doit entrer en fonction le 1er janvier 2027.
« L’ONU est dans une position compliquée en ce moment […]. Je crois qu’il est possible d’avoir une ONU qui compte […]. Si vous dites être préoccupés par […] la multiplication des conflits, la multiplication de la violence, il est un peu hypocrite de se concentrer sur d’autres choses », a indiqué M. Grossi dans une interview accordée à l’Agence France-Presse (AFP) en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Ainsi, selon lui, il existe une « reconnaissance commune » que l’ONU ne remplit plus sa mission de maintien de la paix dans le monde. À cet égard, le politicien argentin a assuré que son expérience à la tête de l’AIEA l’aiderait à être élu à ce poste. M. Grossi a également déclaré qu’il viserait à dialoguer « avec tout le monde » et être « un intermédiaire accepté par tous ».
« Donc oui, je serai candidat pour ces raisons, c’est aussi simple que cela », a-t-il noté.
Dans le même temps, M. Grossi a souligné qu’il espérait « obtenir autant de soutiens que possible ».
Le secrétaire général est élu par le Conseil de sécurité de l’ONU et approuvé par l’Assemblée générale. Son mandat est de cinq ans et il peut être réélu. Il n’y a pas de limite en termes de nombre de mandats, mais jusqu’à présent, personne n’a occupé ce poste pendant plus de dix ans. Conformément à la pratique établie, le secrétaire général de l’ONU n’est pas choisi parmi les représentants des pays membres permanents du Conseil de sécurité (États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine).