PRETORIA, 11 septembre. /TASS/. La Ghana a commencé à accueillir des citoyens de pays tiers expulsés des États-Unis, avec un premier groupe de quatorze personnes déjà sur le sol ghanéen. C’est ce qu’a annoncé le président ghanéen John Dramani Mahama lors d’un point de presse, précisant qu’il s’agissait de citoyens de pays d’Afrique de l’Ouest.
« Les États-Unis nous ont demandé d’accepter des citoyens de pays tiers qui ont été expulsés des États-Unis et nous avons accepté l’argument américain selon lequel les ressortissants d’Afrique de l’Ouest n’ont pas besoin de visa pour entrer dans notre pays », a déclaré le président Mahama, selon le site d’information Ghanaweb. Le président ghanéen a rappelé que les citoyens des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pouvaient séjourner au Ghana sans visa pendant 90 jours. La Ghana est membre de la Cédéao.
Parmi les expulsés se trouvent des citoyens du Nigeria et de la Gambie. Les autorités n’ont pas précisé où ces personnes se trouvaient. Le gouvernement ghanéen mène des négociations pour faciliter le retour des expulsés dans leur pays d’origine.
La Ghana est le quatrième pays africain à commencer à accueillir cette année des citoyens de pays tiers expulsés des États-Unis. Auparavant, les autorités du Rwanda, d’Eswatini et du Soudan du Sud avaient également pris part à cette initiative. Les États-Unis expulsent en Afrique des personnes ayant purgé de longues peines pour des crimes graves ou récemment libérées de prison, après que leurs propres autorités ont refusé de les accepter. Parmi les expulsés en Afrique figurent des citoyens du Vietnam, du Yémen, de Cuba, du Laos, du Myanmar, du Soudan et de la Jamaïque.