DUBAÏ, 29 mai. /TASS/. Plus de 30 membres du Croissant-Rouge palestinien ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début d’une nouvelle escalade du conflit israélo-palestinien.
« Plus de 30 membres du personnel du Croissant-Rouge ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. 17 personnes ont été tuées par les forces d’occupation [israéliennes] dans l’exercice de leurs fonctions », est-il indiqué dans un communiqué.
Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré le 7 février que les militaires avaient reçu l’ordre de se préparer au début des combats à Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte. Deux jours plus tard, il a ordonné à l’armée d’élaborer un plan d’évacuation des civils et d’élimination des quatre bataillons palestiniens du Hamas restant dans la ville. Dans la nuit du 11 au 12 février, les médias arabes ont annoncé que les forces armées israéliennes avaient porté des frappes massives sur Rafah. Selon la chaîne Al Mayadeen, 100 personnes ont été tuées et plus de 230 blessées.
La situation au Moyen-Orient s’est brusquement dégradée le 7 octobre après une attaque lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza contre le territoire israélien, attaque qui a été accompagnée de massacres d’habitants des localités frontalières et de la prise d’otages. Israël a imposé un blocus complet de la bande de Gaza et a commencé à porter des frappes contre cette dernière et contre certaines régions du Liban et de la Syrie. Le matin du 1er décembre, l’armée israélienne a accusé le mouvement Hamas d’avoir violé la trêve en vigueur depuis le 24 novembre et a annoncé reprendre les hostilités dans la bande de Gaza. L’Autorité palestinienne a imputé la responsabilité de la relance de l’agression israélienne aux États-Unis.