Le G7 veut durcir les sanctions antirusses et condamne l’opération à Gaza et les Houthis

MUNICH, 17 février. /TASS/. Les ministres des Affaires étrangères du G7 sont convenus de durcir les sanctions antirusses et de renforcer la lutte contre les tentatives pour les contourner, indique dans un communiqué le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, qui préside la réunion interministérielle en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Ils « ont exprimé leur détermination à poursuivre la coordination avec les partenaires en matière de soutien militaire, politique, humanitaire et économique et d’aide dans le développement à l’Ukraine ainsi qu’à durcir les sanctions contre la Russie et contre ceux qui soutiennent sa guerre par leurs fonds ». Les ministres « ont également annoncé l’intention de consolider leurs efforts dans le cadre de la lutte contre la fraude ou le contournement des sanctions et des mesures de contrôle d’exportation ».

Les ministres ont également décidé de maintenir gelés « les avoirs souverains russes dans leurs juridictions tant que la Russie n’aura pas payé les préjudices causés à l’Ukraine ».

Par ailleurs, les chefs de la diplomatie se sont dits préoccupés par les conséquences pour les civils de l’opération militaire israélienne dans le secteur de Rafah. « Ils ont appelé à une action urgente pour régler la crise humanitaire catastrophique à Gaza qui concerne notamment la situation difficile des 1,5 million de civils ayant trouvé refuge à Rafah. Ils ont exprimé leur profonde inquiétude face aux retombées potentiellement dévastatrices pour les civils de la poursuite de l’opération militaire à grande échelle d’Israël dans la région. »

En outre, les ministres du G7 ont fustigé les attaques des rebelles Houthis du Yémen. « Les membres du G7 ont une nouvelle fois fermement condamné les attaques commises par les Houthis contre des navires marchands transitant par la mer Rouge et le golfe d’Aden ainsi que les bâtiments de guerre qui les accompagnent, indique le texte. Ils ont souligné que ces attaques violaient le droit international, mettaient en danger la vie d’innocents et menaçaient les droits et les libertés de navigation. » Dans le même temps, les signataires « ont réaffirmé leur soutien aux pays qui exercent le droit de protéger leurs navires contre des attaques conformément au droit international ».