MINSK, 11 novembre. /TASS/. Les tentatives d’exclure la Biélorussie et la Russie du mécanisme de prise de décision de l’OSCE démontrent une incompréhension des raisons mêmes de la création de l’organisation. C’est ce qu’a déclaré à Vienne le représentant permanent de la République auprès de l’OSCE, Andreï Dapkounas, lors d’une réunion du comité préparatoire de l’association au niveau des ambassadeurs.
Selon le service de presse du ministère biélorusse des Affaires étrangères, la réunion a porté sur la vision présentée par la présidence finlandaise en exercice de l’OSCE sur les moyens d’améliorer l’efficacité et de moderniser les activités de l’organisation.
« Concernant les tentatives fréquentes aujourd’hui de contester le principe fondamental de consensus de l’OSCE et, en fait, d’exclure la Biélorussie et la Russie du mécanisme de prise de décision, M. Dapkounas a déclaré que de telles idées démontraient une incompréhension manifeste des raisons mêmes de la création de l’OSCE », indique le texte.
Selon le diplomate, le document du président de l’OSCE ne donne pas une réponse suffisamment honnête et équilibrée aux questions d’actualité. Il a également noté qu’aujourd’hui, il s’agissait de sauver non pas tant l’organisation en tant que telle, mais de sauver l’avenir de l’interaction et de la coopération multilatérales dans la région, l’avenir de la sécurité en Europe. « Le diplomate biélorusse a proposé aux États de commencer par une chose simple: communiquer entre eux, [que ce soit] dans une grande salle, en petits groupes ou en tête-à-tête. Peu importe comment, parlez simplement les uns aux autres, écoutez, réfléchissez. De plus, il est important d’avoir une conversation non seulement avec des amis et des personnes partageant les mêmes idées, mais, en premier lieu, avec ceux avec qui votre opinion diverge », a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Rappelant la nature consultative du processus initié par le président de l’OSCE, le représentant permanent de la Biélorussie a attiré l’attention sur le fait qu’une véritable percée dans le travail de l’OSCE, dans la relance de l’organisation, ne se produirait que lorsque chacun des États participants prendra sa propre décision de construire différemment son interaction avec ses partenaires de l’association.