WASHINGTON, 16 juillet. /TASS/. Les États-Unis ont expulsé vers l’Eswatini un groupe de migrants condamnés pour des crimes violents, dans le cadre de leur politique consistant à renvoyer les étrangers en situation irrégulière dans des pays tiers dont ils ne sont pas ressortissants. L’information a été communiquée par Tricia McLaughlin, la porte-parole du département américain de la Sécurité intérieure.
« Un vol d’expulsion vers un pays tiers sûr a atterri en Eswatini, en Afrique australe. Ce vol transportait des personnes présentant des penchants si exceptionnellement barbares que leurs pays d’origine ont refusé de les reprendre », a-t-elle écrit sur son compte X.
Selon elle, les autorités américaines ont expulsé des ressortissants du Vietnam, du Yémen, de Cuba, du Laos et de la Jamaïque, condamnés aux États-Unis pour des meurtres et des viols.
Le 10 juillet, le Wall Street Journal rapportait que l’administration du président Donald Trump, à la veille d’une rencontre avec les dirigeants du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal, avait proposé à ces pays d’accueillir des migrants expulsés des États-Unis, en suggérant qu’une telle coopération pourrait faciliter les négociations commerciales avec Washington.
Début avril, le même journal indiquait que Washington menait des discussions similaires avec quatre pays africains: le Bénin, le Rwanda, la Libye et l’Eswatini ainsi qu’avec la Mongolie. Selon les sources du journal, l’administration Trump avait également approché, par des canaux non officiels, plusieurs pays d’Europe de l’Est, notamment la Moldavie et le Kosovo (non reconnu), pour envisager le même type d’accords.