WASHINGTON, 5 décembre. /TASS/. L’administration de Washington envisage de prendre de nouvelles mesures à l’encontre des autorités géorgiennes, y compris des restrictions supplémentaires. C’est ce qu’on peut lire dans une déclaration publiée par le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
« Les États-Unis se préparent maintenant à utiliser les outils à leur disposition, y compris l’imposition de sanctions supplémentaires, en plus d’un examen plus approfondi de la coopération bilatérale que nous avons annoncée précédemment », a-t-il noté. Selon lui, les autorités géorgiennes « devraient immédiatement libérer » les personnes détenues pour avoir exercé « les droits de réunion pacifique et d’expression d’opinion ». Comme l’a indiqué le secrétaire d’État, « les fonctionnaires coupables du recours illégal à la force doivent être tenus pleinement responsables ».
« Les États-Unis condamnent fermement la violence injustifiée du parti Rêve géorgien à l’encontre des citoyens géorgiens, des médias et des figures de l’opposition. Nous demandons au parti Rêve géorgien de cesser ses actions répressives, notamment les détentions arbitraires et les violences physiques, pour tenter de réduire au silence ceux qui le critiquent », a souligné Antony Blinken. « Nous sommes particulièrement préoccupés par les rapports faisant état de personnes gravement blessées par les forces de l’ordre. »
Une nouvelle vague de manifestations antigouvernementales a éclaté en Géorgie le 28 novembre. La raison de ces manifestations était la déclaration du premier ministre du pays, Irakli Kobakhidze annonçant que le parti au pouvoir Rêve géorgien – Géorgie démocratique a décidé de ne pas inclure la question des négociations d’adhésion à l’Union européenne dans l’ordre du jour jusqu’à la fin de 2028 et de refuser toute subvention budgétaire de la part de l’UE. Selon le chef du gouvernement, les raisons de cette décision sont le chantage constant de l’UE pour entamer le dialogue d’adhésion, les demandes d’annulation de certaines lois adoptées par le parlement et les appels à imposer des sanctions aux autorités géorgiennes.