WASHINGTON, 14 mai. /TASS/. Un groupe de membres de la Chambre des représentants des Etats-Unis, issus des deux partis, est prêt à demander une révision de la politique de Washington à l’égard de Tbilissi et à imposer des sanctions pour l’adoption d’une loi sur les agents de l’étranger en Géorgie. C’est ce qu’indique une lettre adressée au premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, et signée par 29 législateurs américains.
Ils estiment que ce projet de loi est dirigé contre « la volonté du peuple géorgien qui veut un avenir en Occident ». « Nous rejetons les allégations selon lesquelles ce projet de loi est basé sur un projet de loi américain », peut-on lire dans la lettre. Les membres du Congrès estiment que le document envisage des mesures similaires à celles adoptées précédemment en Russie.
« En outre, si ce projet de loi nuisible n’est pas retiré, nous nous joindrons à nos collègues du Sénat pour demander un changement fondamental de la politique américaine à l’égard de la Géorgie, y compris un réexamen de l’aide financière américaine, des interdictions élargies de visas aux États-Unis et des sanctions financières à l’encontre des personnes responsables de l’affaiblissement du développement démocratique de la Géorgie », souligne la lettre. Parmi les législateurs ayant signé la lettre figurent Michael McCaul (républicain, du Texas), président de la Commission des affaires étrangères de la chambre basse du Congrès américain, et Gregory Meeks (de New York), le démocrate le plus ancien de cette commission.
« Nos inquiétudes n’ont fait que croître à la lumière de la réponse de votre gouvernement aux manifestations pacifiques contre la réintroduction du projet de loi. Nous sommes au courant des rapports concernant l’enlèvement dans la rue et le passage à tabac de dizaines de manifestants, y compris des citoyens américains », peut-on lire dans le message.