WASHINGTON, 6 juillet. /TASS/. Un responsable de l’administration américaine a déclaré que l’engagement de Pékin avec Moscou, soutenant le complexe militaire industriel de la Russie, selon Washington, posait un défi à long terme pour la sécurité de l’Europe.
S’exprimant lors d’un point de presse en ligne sur le prochain sommet de l’Otan qui se tiendra du 9 au 11 juillet à Washington, un haut fonctionnaire de l’administration américaine a déclaré que le communiqué final de la réunion contiendrait des dispositions concernant la Chine.
« Le texte du projet de communiqué sur la Chine est très ferme. Vous le verrez lorsqu’il sera rendu public », a déclaré le responsable américain. « Bien sûr, nous aurons [à Washington] une réunion du Conseil [de l’Otan] avec l’UE et les partenaires des régions de l’océan Indien et de l’océan Pacifique qui abordera également cette question cruciale, à savoir le soutien de la Chine au complexe industriel de défense russe », a déclaré le fonctionnaire de l’exécutif américain. « Tout cela ne fait qu’alimenter le feu de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, mais crée également un défi à long terme pour la sécurité européenne, ce que nos alliés comprennent bien sûr », a affirmé le fonctionnaire.
« Nous aurons un texte fort sur cette question », a répété l’animateur de la réunion d’information.
« En outre, lors du sommet, nous discuterons avec nos partenaires des régions de l’océan Indien et de l’océan Pacifique de nouveaux projets – sur la résilience dans la région, le soutien à l’Ukraine, la lutte contre la désinformation, le cyberespace et la coopération technologique, les nouvelles technologies », a-til déclaré sans entrer dans les détails.
Liu Pengyu, porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, a déclaré plus tôt à l’agence TASS que les États-Unis « diffusaient des informations erronées selon lesquelles la Chine fournissait un soutien militaire à la Russie ». Il a déclaré que Pékin « n’avait jamais fourni d’armes à aucune partie au conflit » en Ukraine, et que la coopération économique et commerciale entre la Chine et la Russie « n’était pas dirigée contre une tierce partie ».