TEL AVIV, 5 juillet. /TASS/. Le chef du service de renseignement israélien Mossad, David Barnea, s’est rendu à Doha pour des discussions sur la situation dans la bande de Gaza, seul, sans délégation. C’est ce qu’a rapporté le média public Kan.
Selon la source, le directeur du service de sécurité intérieure israélien Ronen Bar et le coordinateur de la libération des otages Nitzan Alon, qui participent habituellement aux négociations sur Gaza du côté israélien, ne se sont pas rendus au Qatar cette fois-ci.
D’après le média, David Barnea doit rencontrer le premier ministre du Qatar, le cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, à Doha. Les interlocuteurs devraient discuter d’un accord de cessez-le-feu à Gaza et de la libération des otages qui y sont détenus.
Les responsables israéliens notent qu’à ce stade, il ne faut pas s’attendre à une percée rapide dans les pourparlers, les contacts prendront du temps, a rapporté Kan.
Le 31 mai, le président américain Joe Biden a annoncé les termes d’un nouveau projet d’accord de paix comportant trois phases. La première, d’une durée de six semaines, prévoit un cessez-le-feu total, le retrait des troupes israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages détenus par le Hamas en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens. Au cours de cette période, les parties doivent également entamer des négociations, et un cessez-le-feu restera en place jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. La deuxième phase prévoit la libération de tous les otages, y compris le personnel militaire. La troisième phase est la reconstruction de la bande de Gaza et le transfert aux proches des dépouilles des Israéliens décédés.
Les autorités israéliennes ont précédemment déclaré à plusieurs reprises qu’elles soutenaient la proposition de Joe Biden et que c’était le Hamas qui faisait obstacle à cet accord. Dans la soirée du 3 juillet, le bureau du premier ministre Benyamin Netanyahou a indiqué que la partie israélienne avait reçu la réponse du Hamas par l’intermédiaire de médiateurs, qu’elle étudiait le message et préparait une réponse. Le 4 juillet, le Hamas a fait savoir que le chef de son bureau politique, Ismaël Haniyeh, avait tenu des consultations avec l’Égypte, le Qatar et la Turquie sur les possibilités de régler la situation à Gaza. L’Egypte et le Qatar sont les médiateurs dans les négociations avec Israël.