TOKYO, 6 août. /TASS/. Le premier ministre japonais Fumio Kishida et le maire d’Hiroshima Kazumi Matsui, s’exprimant lors d’une cérémonie à l’occasion du 79e anniversaire du bombardement atomique, n’ont pas mentionné une seule fois les États-Unis en tant que pays ayant procédé à ce bombardement en 1945.
Les responsables japonais n’ont pas l’habitude de souligner dans leurs discours que ce sont les États-Unis qui ont bombardé Hiroshima et Nagasaki. Ces dernières années, les premiers ministres japonais et les maires des deux villes n’ont pas non plus cité directement les États-Unis dans leurs discours lors des cérémonies.
Cependant, le musée du mémorial de la Paix de Hiroshima fournit tous les détails sur les bombardements atomiques de 1945.
Les bombardements nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki ont été effectués par les États-Unis à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale, dans le but déclaré d’accélérer la capitulation du Japon. Ce sont les seuls exemples dans l’histoire de l’humanité de l’utilisation militaire d’armes nucléaires. Les États-Unis ne reconnaissent toujours pas leur responsabilité morale, justifiant ces frappes par la « nécessité militaire ».