PRETORIA, 17 mars. /TASS/. Les autorités du Niger ont mis fin à l’accord militaire avec les États-Unis, avec effet immédiat, qui permettait au personnel militaire et civil du Pentagone de rester sur le territoire du pays, rapporte Reuters en citant le porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le colonel Amadou Abdramane.
L’agence a noté qu’une base de drones américains opérait dans le nord du Niger.
Le 26 juillet, un groupe de militaires de la Garde présidentielle s’est mutiné et a annoncé la destitution du président nigérien Mohamed Bazoum. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, dirigé par le commandant de la Garde présidentielle Abdourahamane Tchiani, a été créé pour gouverner le pays.
Le 24 septembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé le retrait de l’ambassadeur et de plusieurs diplomates de Niamey et son refus de coopérer dans le domaine militaire avec le Niger. L’une des décisions des nouvelles autorités a été la dénonciation des accords avec la France, qui a débuté le retrait de ses troupes le 10 octobre. Environ 1.400 militaires français y étaient déployés: quelque 1.000 soldats dans la capitale et environ 400 autres dans l’ouest du pays. Les derniers militaires français ont quitté le Niger le 22 décembre.