Les autorités néerlandaises cherchent à remplacer les ministres démissionnaires

LA HAYE, 26 août. /TASS/. Les partis restant dans la coalition gouvernementale néerlandaise après le départ du Parti pour la liberté (PVV) et du mouvement Nouveau contrat social (NSC), le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) et le Mouvement citoyen-paysan (BBB), ont engagé des consultations urgentes sur la redistribution des postes des ministres ayant démissionné, a rapporté le journal NRC.

Selon ses informations, le premier ministre par intérim, Dick Schoof, a rencontré le 25 août les deux vice-premiers ministres restants: Sophie Hermans (VVD) et Mona Keijzer (BBB). Les discussions ont porté sur la manière dont les autorités pourraient pourvoir neuf postes vacants au gouvernement, causés par la démission des ministres du Nouveau contrat social, ainsi que des postes laissés vacants en juin par les membres du Parti pour la liberté.

Tentatives de stabilisation

Selon le journal, Mme Keijzer estime que la répartition actuelle des tâches rend le travail du gouvernement « ingérable », et que de nouvelles nominations doivent donc être faites « dans les plus brefs délais ».

Dans ce contexte, les partis de la coalition au pouvoir entendent « combler eux-mêmes les postes vacants », sans recruter des gestionnaires extérieurs, mais les futurs ministres par intérim devront passer le contrôle obligatoire des services de renseignement généraux (AIVD) des Pays-Bas.

Le NRC indique que les parties espèrent s’accorder sur la distribution des portefeuilles dès cette semaine, après que le parlement aura tenu un débat sur la crise gouvernementale le 27 août. À cet égard, Mme Hermans a souligné lors de son entretien avec M. Schoof que le VVD et le BBB voulaient démontrer leur unité, bien que des désaccords aient souvent opposé les partis par le passé, notamment sur les questions migratoires et la politique agricole. Ils s’accordent cependant sur l’augmentation des dépenses militaires, le durcissement de la politique migratoire et la création de conditions plus favorables aux entreprises.