ONU, 11 novembre. /TASS/. La troisième commission de l’Assemblée générale des Nations unies a voté en faveur d’une résolution présentée par la Russie sur la lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à l’escalade des formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée.
La résolution a été soutenue par 116 pays, 54 s’y sont opposés et 11 se sont abstenus. Parmi ceux qui ont voté contre, on trouve le Canada, le Japon. l’Australie, l’Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la République tchèque, l’Estonie, la Moldavie, la Finlande, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la Lituanie, les États-Unis, la Pologne et la France. Dans le même temps, 116 pays, dont l’Algérie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Bolivie, le Brésil, la Chine, Cuba, la Serbie et la Syrie, se sont exprimés en faveur de la résolution.
Le document a été composé avec une collaboration des pays suivants: Afrique du Sud, Algérie, Arménie, Azerbaïdjan, Bolivie, Burkina Faso, Chine, Cuba, Éthiopie, Kazakhstan, Kirghizstan, Laos, Mali, Nicaragua, Pakistan, République de Corée, Serbie, Soudan, Syrie, Tadjikistan, Togo, Ouganda, Ouzbékistan, Venezuela. Le document, qui est traditionnellement présenté par la Fédération de Russie et adopté depuis 2005, se compose de 74 paragraphes. Il comprend des dispositions condamnant fermement les incidents impliquant la glorification et la propagande du nazisme, saluant les efforts visant à préserver la vérité historique, recommandant des mesures pour empêcher la négation des crimes contre l’humanité et la révision de l’histoire et de l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Le projet de résolution condamne également fermement « l’utilisation dans le processus éducatif de matériel pédagogique et de rhétorique promouvant le racisme, la discrimination, la haine et la violence fondés sur l’origine ethnique, la nationalité, la religion ou la croyance ».
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