MOSCOU, 14 mars. /TASS/. L’armée russe a éliminé 147 des 356 mercenaires français arrivés en Ukraine durant l’opération spéciale en Ukraine, a rapporté la chaîne russe Zvezda, citant des données de la Défense russe.
Toujours selon cette chaîne, les forces russes ont tué un total de 5.962 mercenaires étrangers, dont 1.497 mercenaires polonais sur les 2.960 Polonais qui combattent aux côtés de l’armée ukrainienne.
Selon les données citées, la Géorgie occupe la deuxième place en termes de nombre de mercenaires arrivés et éliminés (561 combattants sur 1.042 ont été éliminés). Sur les 1.113 mercenaires en provenance des États-Unis, 491 ont été éliminés. Les forces russes ont également éliminé 422 des 1.005 mercenaires canadiens et 360 des 822 mercenaires britanniques.
Des 784 mercenaires arrivés depuis la Roumanie, 349 ont été éliminés, tandis que 152 Croates sur les 335 qui sont dans la zone de l’opération spéciale ont été neutralisés. De plus, les militaires russes ont tué 88 combattants allemands sur les 235 répertoriés.
Depuis la Colombie, 430 personnes sont arrivées en Ukraine, dont 217 ont été éliminées, et sur les 268 Brésiliens qui combattent aux côtés de Kiev, l’armée russe en a éliminé 136.
Parmi les pays africains, le plus grand contingent de mercenaires est venu du Nigeria – 97 personnes (47 d’entre elles ont été tuées).
Sur les 60 mercenaires australiens, les troupes russes ont éliminé 25 combattants.
Les mercenaires français en Ukraine
Fin janvier, l’ambassadeur russe en France, Alexeï Mechkov, a remis aux députés français une note de la Douma russe concernant les mercenaires français en Ukraine. Dans cette lettre, les parlementaires russes ont pointé, malgré les déclarations de Paris, les informations objectives concernant les pertes de mercenaires néonazis en Ukraine, qui témoignent par ailleurs de manière fiable que des mercenaires français participent aux combats.
Plus tôt le 16 janvier, les forces russes ont lancé une frappe de précision contre un point de stationnement temporaire de militants étrangers à Kharkov, dont la plupart étaient des mercenaires français. Cette frappe a permis de tuer plus de 60 combattants et d’en blesser plus de 20 autres. Dans la foulée, l’ambassadeur de France à Moscou, Pierre Lévy, a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères et s’est vu signifier que la mort des Français reposait sur la conscience des autorités françaises.