HARARE, 26 juin. /TASS/. L’armée nigériane a décidé de déployer 800 soldats des forces spéciales en renfort aux unités militaires et aux forces de sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme dans les États de Benue, Plateau et Borno, a rapporté le journal The Nation, citant le chef d’état-major des forces armées nigérianes, Christopher Musa.
Plus tôt, la porte-parole de l’armée, Appolonia Anele, avait confirmé la mort de 17 militaires lors d’un affrontement avec des terroristes dans l’État de Borno. En riposte, l’armée a porté un coup sévère aux terroristes, éliminant plus d’une centaine d’entre eux dans l’État de Zamfara. Une tentative d’attaque de localités près de la forêt de Kwatankoro a été déjouée.
La plupart des succès ont été enregistrés dans le cadre de l’opération Hadin Kai (unité en haoussa), menée dans le nord du pays contre les groupes terroristes Boko Haram et État islamique*.
Boko Haram a commencé à agir en 2009, d’abord au Nigeria puis dans les pays voisins: Niger, Tchad et Cameroun. En 2015, les forces armées nigérianes lui ont infligé une lourde défaite et ont considérablement réduit le territoire sous contrôle du groupe. La même année, Boko Haram a connu une scission et une partie de ses structures a prêté allégeance à l’État islamique sous le nom État islamique en Afrique de l’Ouest.
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*La Cour suprême de Russie a reconnu le 29 décembre 2014 l’État islamique (jusqu’en 2014, État islamique en Irak et au Levant, Daech) comme une organisation terroriste. Ses activités sont interdites en Russie.