NEW YORK, 17 novembre. /TASS/. Les banques centrales d’Égypte, du Ghana, d’Angola, d’Afrique du Sud, du Kenya, du Nigeria ainsi que du Lesotho, de Namibie et du Botswana pourraient réduire leurs taux directeurs d’ici la fin de l’année 2025 afin de stimuler la croissance économique, rapporte Bloomberg.
Selon l’agence, l’inflation recule dans un contexte de repli du dollar lié aux droits de douane imposés par le président américain Donald Trump, ainsi qu’à la baisse du taux directeur de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) et des prix mondiaux du pétrole. Dans ces conditions, les banques centrales disposent d’une marge pour assouplir leur politique monétaire. Des décisions pourraient intervenir dans les prochaines semaines. Jeudi, la question sera examinée en Afrique du Sud et en Égypte. Le Nigeria et l’Angola, deux pays exportateurs de pétrole, avaient déjà abaissé leurs taux en septembre et pourraient renouveler la mesure.
Comme l’indiquait le magazine The Africa Report, l’inflation a reculé dans plusieurs pays du continent en 2025 et les monnaies locales se sont renforcées face au dollar. La croissance agrégée du PIB de l’Afrique pourrait atteindre 3,9%, dépassant les prévisions mondiales.
Le 2 avril, Donald Trump a annoncé l’instauration de droits de douane visant les produits de 185 pays et territoires. Les taux ont ensuite été ajustés pour certains d’entre eux. Le niveau le plus élevé concernant les États africains, à savoir 30%, s’applique aux marchandises d’Afrique du Sud. En septembre, les autorités américaines n’ont pas reconduit la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique, qui garantissait à 32 pays un accès exempté de droits de douane au marché des États-Unis.