PRETORIA, 8 avril. /TASS/. Les gouvernements, les banques et les entreprises d’Afrique ont émis plus de 10 milliards de dollars d’obligations sur le marché financier mondial cette année, ce qui représente déjà 63% du total de leurs obligations émises en 2023 et près de la moitié de celles émises en 2022. C’est ce qu’a rapporté l’agence Ecofin.
Selon ses informations, de nombreux experts considèrent cette dynamique comme un signe du retour de l’intérêt des investisseurs mondiaux pour l’Afrique. Dans le même temps, l’augmentation de la demande d’obligations d’émetteurs africains s’inscrit dans un contexte où le continent reste confronté à une dette souveraine élevée et à un risque de défaut de paiement, qui fait l’objet d’une mise en garde constante de la part des agences de notation.
La Banque africaine de développement (BAD), qui bénéficie de la note d’investissement la plus élevée, AAA, est devenue la première en termes de volume d’émission d’obligations cette année. Elle est à l’origine de 7 émissions d’obligations sur les 17 émises depuis janvier par des émetteurs africains. Au total, les banques et les entreprises africaines ont émis 5,2 milliards de dollars d’obligations.
Quant aux obligations d’État, elles ont été émises cette année par le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Kenya. Le montant total des fonds levés s’élève à 4,85 milliards de dollars.
Au total, cette année, les différents émetteurs ont émis pour 1.270 milliards de dollars d’obligations.