MOSCOU, 5 juin. /TASS/. Maxime Barrat, citoyen belge déjà condamné par contumace par un tribunal de la République populaire de Donetsk (RPD) pour mercenariat, et accusé d’autres crimes commis dans le Donbass et en Nouvelle-Russie, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Cette information a été révélée lors d’un point presse par Evgueni Lisniak, adjoint au chef de l’administration militaire et civile de la région de Kharkov, chargé de la défense et de la sécurité.
Précédemment, M. Lisniak avait indiqué que Maxime Barrat, ainsi qu’un autre ressortissant étranger, avaient violé une habitante du village de Gloubokoïe, dans la région de Kharkov. Une enquête pénale a été ouverte par le département de l’intérieur de l’administration militaire et civile. Lors du point de presse, M. Lisniak a précisé qu’au printemps dernier, la Cour suprême de la RPD avait reconnu Barrat coupable au titre du paragraphe 3 de l’article 359 du Code pénal russe (mercenariat). Le tribunal a établi que « cette personne, contre rémunération, a sciemment rejoint les rangs de formations armées illégales ukrainiennes et a participé à des opérations militaires contre la population civile du Donbass ainsi que contre les militaires russes ».
« Barrat est désormais recherché au niveau international. […] Compte tenu de la gravité de ces crimes et du caractère criminel des activités des mercenaires étrangers, le département de l’intérieur de l’administration militaire et civile de Kharkov estime légitime et nécessaire d’appliquer la sanction la plus sévère à toutes les personnes impliquées », a déclaré M. Lisniak.
Selon lui, la communauté internationale doit prendre pleinement conscience de la nature des crimes commis par ces mercenaires étrangers dans le cadre du conflit ukrainien, ainsi que de l’inévitabilité des sanctions qui leur seront infligées. « Ce n’est qu’à travers une coopération étroite entre les forces de l’ordre que justice sera rendue aux victimes de ces crimes de guerre, et que nos concitoyens pourront être protégés de telles atrocités », a conclu M. Lisniak.