Sept pays de l’UE appellent à renforcer la sécurité des ports (média)

LONDRES, 29 avril. /TASS/. Sept pays membres de l’Union européenne, dont les Pays-Bas et la Belgique, ont élaboré des recommandations visant à renforcer les mesures de sécurité dans les ports du bloc afin de lutter contre les activités des organisations criminelles. C’est ce qu’indique le journal Financial Times, qui a eu accès au document correspondant.

Il y est proposé d’harmoniser les normes de sécurité en introduisant notamment « des procédures d’inspection communes pour le personnel portuaire, les membres d’équipage et les experts étrangers ». Selon les auteurs, les services de sécurité doivent également intensifier leurs échanges d’informations concernant les saisies de marchandises illicites et les stratégies utilisées par les criminels, notamment les compagnies maritimes et les terminaux exploités. Le document appelle la Commission européenne à « renforcer les instruments actuels de surveillance et de rapport », afin d’identifier les mesures les plus efficaces à appliquer au niveau national, européen ou mondial.

Dans un commentaire au journal, le ministre néerlandais de la Sécurité et de la Justice, Dilan Yesilgöz-Zegerius, a souligné que les ports étaient des points de transit majeurs pour les drogues, et que leurs employés « devaient être rendus plus résistants face aux pressions des trafiquants », qui « n’épargnent personne dans leurs menaces et tentatives d’intimidation ».

Du 28 au 30 avril, la ville polonaise de Gdansk accueille une réunion de l’Alliance européenne des ports. Selon le Financial Times, des représentants des États membres de l’UE et du secteur privé y débattent des moyens de renforcer la coopération dans la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants.

La grande majorité des drogues entrant dans l’UE transitent par voie maritime. Selon les données de la Commission européenne publiées en janvier 2024, 70% des saisies réalisées par les douanes des pays de l’Union ont lieu dans les ports.