PRAGUE, 3 décembre. /TASS/. La République tchèque envisage la possibilité de cesser de contribuer au financement de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. C’est ce qu’a rapporté le média Seznam.
Selon le média, la République tchèque a l’intention de cesser de financer la CPI pour protester contre la décision de la Cour de délivrer des mandats d’arrêt à l’encontre du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et de l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant. Le parlement tchèque travaille sur une résolution à cet effet.
Jan Bartosek, vice-président de la Chambre des députés (chambre basse du parlement), est à l’origine de la rédaction d’une résolution visant à mettre fin au financement de la CPI. « À mon initiative, une discussion est en cours sur la possibilité d’adopter une résolution », a-t-il déclaré. Le document, selon le politicien, devrait être conforme à la position du ministère des Affaires étrangères et du gouvernement de la République.
Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, a condamné la délivrance par la CPI de mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahou et de Yoav Gallant. « Mettre sur le même plan un terroriste et quelqu’un qui défend son pays contre lui est, à mon avis, une mauvaise [décision]. Cela diminue la crédibilité du tribunal qui a délivré ces mandats d’arrêt », a écrit le ministre des Affaires étrangères sur X. Le premier ministre Petr Fiala, pour sa part, a déclaré que la décision de la CPI sapait la crédibilité de la Cour dans d’autres affaires dont elle était saisie.
Selon le média, la République tchèque transfère chaque année 1,2 million d’euros à la CPI.