NEW YORK, 18 octobre. /TASS/. Les perspectives pour l’Ukraine sont de plus en plus sombres, voilà pourquoi la pression augmente à Washington en faveur d’une solution du conflit par la voix des négociations. Cette opinion a été exprimée par le chroniqueur de l’agence Bloomberg, Hal Brands, dans son article.
Selon lui, les forces armées ukrainiennes sont en train de perdre, faisant face à une pénurie d’effectifs et de munitions.
« Alors que les perspectives de l’Ukraine deviennent plus sombres, la pression augmente à Washington en faveur d’un règlement par la voix des négociations », écrit le chroniqueur. Dans le même temps, M. Brands note qu’aucun des plans des candidats à la présidence américaine Donald Trump et Kamala Harris ne donne encore de réponse à la question de savoir comment « transformer une situation qui se détériore sur le champ de bataille en une paix décente » pour Kiev.
Plus tôt, la porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre a déclaré que les États-Unis discutaient avec l’Ukraine des besoins de Kiev en ce qui concerne des livraisons d’armes, mais ne commentaient pas le plan du président ukrainien Vladimir Zelenski.
Le 16 octobre, le président ukrainien Vladimir Zelenski a présenté au parlement ukrainien son plan du règlement du conflit. Il comprend notamment une invitation immédiate de l’Ukraine à l’Otan, le transfert d’une nouvelle aide militaire à Kiev, des frappes en profondeur de la Russie avec des armes à longue portée et l’utilisation du bouclier aérien européen pour protéger le territoire ukrainien. Le plan prévoit également la création sur le territoire de l’Ukraine d’un « dispositif de dissuasion stratégique conventionnelle et la reconstruction d’après-guerre de l’Ukraine avec le soutien des pays occidentaux. Il existe également des propositions secrètes présentées uniquement aux pays de l’Otan disposant d’un potentiel militaire important.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a qualifié les idées de Vladimir Zelenski d’ensemble de slogans incohérents. Selon elle, il pousse l’Otan vers un conflit direct avec la Russie.