AA / Washington / Michael Hernández
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a profité d’un discours devant une session conjointe du Congrès ce mercredi pour exhorter à la création d’un pacte de sécurité régional anti-iranien qu’il a surnommé « l’Alliance Abraham ».
Netanyahu a déclaré aux législateurs américains que le monde avait eu « un aperçu » de son projet d’accord le 14 avril, lorsque les États arabes et les États-Unis ont intercepté une série d’attaques de missiles et de drones iraniens visant Israël, tirés par Téhéran en représailles à une attaque israélienne antérieure contre le consulat iranien de Damas, qui avait tué de hauts responsables militaires.
L’alliance serait une « extension naturelle » des accords de normalisation connus sous le nom d' »Accords d’Abraham » qu’Israël avait négociés avec les États arabes sous l’administration Trump, a déclaré Netanyahu.
« Tous les pays qui sont en paix avec Israël et tous les pays qui feront la paix avec Israël devraient être invités à rejoindre cette alliance », a-t-il ajouté dans son discours qui a suscité des ovations répétées de la part des législateurs, à l’exception notable de la représentante Rashida Tlaib, qui a arboré une pancarte où l’on pouvait lire, écrit en recto verso et en noir et blanc : « Criminel de guerre » et « Coupable de génocide ».
Concernant la guerre d’Israël contre la bande assiégée de Gaza, Netanyahu a réitéré ses exigences d’une « victoire totale », affirmant qu’Israël ne s’arrêterait pas tant qu’il ne l’aurait pas réalisée.
« Israël se battra jusqu’à ce que nous détruisions les capacités militaires du Hamas et son pouvoir à Gaza, et que nous rapatriions tous nos otages », a-t-il affirmé, et d’expliquer que « C’est ce que signifie une victoire totale. Et nous n’accepterons rien de moins ».
*Traduit de l’anglais par Mounir Bennour