Neuf pays ont rejoint les sanctions contre l’Iran pour son soutien à la Russie

BRUXELLES, 17 juin. /TASS/. Neuf pays partenaires de l’Union européenne et candidats à l’adhésion à l’organisation, y compris la Moldavie et l’Ukraine, ont rejoint le dernier train de sanctions de l’UE contre l’Iran « pour son soutien militaire à la Russie ». C’est ce qu’a déclaré le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) de l’Union européenne.

Les pays candidats tels que la Macédoine du Nord, le Monténégro, l’Albanie, l’Ukraine, la Moldavie, la Bosnie-Herzégovine, ainsi que les États de la zone européenne de libre-échange, à savoir l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein, ont rejoint la décision du Conseil de l’UE du 14 mai d’imposer des sanctions contre l’Iran pour des fournitures militaires à la Russie », indique le communiqué.

« Ils veilleront à ce que leurs politiques nationales soient conformes à la décision exécutive du Conseil de l’UE, note le document. L’UE a pris cet engagement en considération et l’a salué. » Ces neuf pays se joignent à la plupart des décisions de sanctions de l’UE.

L’Union européenne exige que tous les pays candidats se conforment à toutes les directives de sanctions, ainsi qu’à d’autres décisions clés de politique étrangère, même si les candidats ne sont pas autorisés à prendre part au processus de leur élaboration. Au moment de son adhésion à l’UE, le pays candidat est juridiquement obligé de suivre pleinement la politique étrangère de Bruxelles. C’est pourquoi la position de la Géorgie et de la Serbie, qui refusent systématiquement d’imposer des sanctions contre la Russie et ses partenaires les plus proches, provoque une vive irritation au sein des institutions de l’Union européenne.

Le 14 mai, le Conseil de l’UE a déclaré qu’il avait « étendu les mesures prohibitives contre l’Iran en raison de son soutien militaire aux actions russes en Ukraine et aux groupes armés au Moyen-Orient et dans la région de la mer Rouge ». Les sanctions comprennent des interdictions d’exporter des composants de missiles vers l’Iran, ainsi que l’inscription sur une liste noire d’entités juridiques et de personnes physiques.