L’Australie a demandé à la justice américaine de négocier un accord avec Assange

NEW YORK, 15 avril. /TASS/. Le gouvernement australien a demandé au ministère américain de la Justice la possibilité de négocier un accord avec le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui lui permettrait de rentrer dans son pays, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources.

Selon ces dernières, la partie australienne a formulé une telle demande la semaine dernière. Selon la publication, les États-Unis avaient déjà envisagé la possibilité d’un tel accord, mais ne l’ont jamais conclu, continuant à exiger l’extradition de Julian Assange depuis le Royaume-Uni.

Auparavant, le président américain Joe Biden avait déclaré que les États-Unis examinaient une demande des autorités australiennes visant à mettre fin aux poursuites engagées contre le fondateur de WikiLeaks.

Le 26 mars, lors d’une audience à la Haute Cour d’Angleterre et du pays de Galles à Londres, il a été décidé que M. Assange ne serait pas immédiatement extradé vers les États-Unis et que ses avocats pourraient avoir la possibilité de contester à nouveau la décision de l’extrader. Le tribunal a estimé que l’argument de la défense selon lequel M. Assange, en tant que citoyen australien, pourrait être privé de son droit de faire appel au premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d’expression, était recevable. La défense de l’Australien insiste sur le fait qu’il a effectué un travail de journaliste en publiant des documents classifiés qu’il avait obtenus et dont il considérait le contenu comme étant d’un grand intérêt public.

Pour rappel, les États-Unis avaient retenu 17 chefs d’accusation contre Julian Assange, qui risque 175 ans de prison. Il est inculpé de crimes liés à la divulgation d’informations secrètes. Julian Assange s’était réfugié dans l’ambassade équatorienne à Londres en juin 2012. En avril 2019, le fondateur de WikiLeaks a été arrêté à la demande des États-Unis. Il est détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh en attendant la décision finale concernant son extradition aux États-Unis.