TOKYO, 14 mars. /TASS/. L’opérateur de la centrale nucléaire d’urgence Fukushima a suspendu l’évacuation de l’eau traitée de la centrale après le tremblement de terre de magnitude 5,8 qui a frappé le nord-est du pays dans la nuit de jeudi à vendredi. C’est ce que rapporte l’agence de presse Kyodo.
Aucune information n’est disponible pour l’instant sur les raisons de cette décision ni sur la date de reprise du processus d’évacuation de l’eau. Auparavant, les exploitants locaux de centrales nucléaires, ainsi que l’autorité de régulation nucléaire du pays, avaient indiqué que le tremblement de terre n’avait provoqué aucune situation anormale dans les installations nucléaires japonaises, y compris la centrale nucléaire de Fukushima.
Le tremblement de terre de magnitude 5,8 a frappé le nord-est du Japon dans la nuit de vendredi à samedi. Selon l’administration météorologique nationale du pays, l’épicentre du séisme se trouvait dans l’océan Pacifique, au large de la préfecture de Fukushima, à peu près à l’endroit où un séisme de magnitude 9 s’était produit en 2011. Avant les secousses, un système national d’alerte d’urgence a été déclenché, les habitants ont reçu sur leurs appareils mobiles un avertissement sur un imminent tremblement de terre. Après la secousse tectonique, les sismologues ont annoncé une menace de tsunami pour la côte nord-est du pays, mais l’alerte a été levée quelques minutes plus tard.
Les secousses ont été ressenties dans sept préfectures du nord-est et du centre du Japon, dont les préfectures de Fukushima, Miyagi et Tokyo. Aucune information n’a été communiquée sur les victimes ou les dégâts.
Plus de 1,34 million de tonnes d’eau se sont accumulées sur le territoire de la centrale nucléaire. Dans ce contexte, le gouvernement japonais a décidé de rejeter progressivement l’eau traitée dans l’océan. Cette opération durera de 30 à 40 ans. L’eau est traitée, mais elle contient encore du tritium, qui ne peut être éliminé. Elle est également diluée dans l’eau de mer. La concentration maximale admissible de tritium est de 1.500 becquerels par litre. Les mesures effectuées dans l’océan par les autorités japonaises et l’AIEA confirment le respect des paramètres spécifiés. En mars, les spécialistes de l’usine ont entamé la quatrième phase de déversement de l’eau, qui, comme auparavant, devrait permettre de déverser environ 7.800 tonnes par volumes ne dépassant pas 500 tonnes par jour.