TUNIS, 17 novembre. /TASS/. La direction du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé le retrait de ses formations de la région d’Al Zab, située dans le gouvernorat de Kirkouk, dans le nord de l’Irak.
Selon une déclaration de la direction, rapportée par la chaîne de télévision kurde Rudaw, le PKK s’est engagé à prendre « des mesures pour prévenir les conflits dans les zones frontalières où il existe une probabilité que ceux-ci surviennent ». Le soir du 16 novembre, les formations du PKK se sont retirées « de la région d’Al Zab, qui présente un potentiel conflictuel, vers d’autres zones appropriées ». La direction du parti a souligné que « le risque d’un conflit dans cette région est complètement éliminé » et que le retrait des forces d’Al Zab constitue une « contribution pratique importante » au processus de paix.
Fin octobre, le PKK, interdit dans le pays par Ankara, avait annoncé le retrait complet de ses forces de Turquie. De plus, la direction avait indiqué que des mesures similaires seraient prises sur les positions le long de la frontière « où il existe un danger potentiel de conflit ou de provocations ».
Le leader du PKK, Abdullah Öcalan, purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité en Turquie pour activités terroristes, avait appelé en février dernier toutes les formations liées à cette organisation à déposer les armes et à mettre fin au conflit avec Ankara. En mai, le parti a tenu un congrès lors duquel il a pris la décision de s’auto-dissoudre et de mettre fin à près de 50 ans d’affrontement avec les autorités de la République. Le premier groupe de combattants du PKK a déposé les armes le 11 juillet dans la région de Souleimaniye, dans le Kurdistan irakien. Les autorités turques espèrent que le processus de désarmement du PKK sera achevé d’ici la fin de l’année en cours.