LONDRES, 10 novembre. /TASS/. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n’a pas rencontré le premier ministre britannique, Keir Starmer, en marge de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 30) au Brésil, invoquant un emploi du temps chargé, rapporte le Financial Times.
Selon le journal, le chef du gouvernement britannique avait demandé cet entretien afin d’exprimer son mécontentement face aux exigences de l’Union européenne, qui réclame jusqu’à 6,5 milliards d’euros à Londres pour sa participation au programme d’investissements dans la défense et pour certaines contributions au budget de l’UE. La rencontre n’a finalement pas eu lieu pour des raisons d’agenda, a précisé la Commission.
Un représentant du gouvernement britannique a indiqué que Londres ne signerait que des accords « bénéfiques pour le Royaume-Uni et son industrie ». D’après le quotidien, plusieurs États membres de l’UE craignent qu’une participation britannique à des initiatives de défense communes sans engagement financier substantiel ne crée un précédent indésirable pour d’autres pays.
Le délai de dépôt des candidatures pour les projets du plan Safe (Security Action for Europe) expire le 30 novembre, souligne le journal.
La Commission européenne avait proposé, dans le cadre de ses initiatives visant à accélérer la militarisation du continent, le plan Safe, destiné à mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros de prêts pour des investissements militaires d’ici 2030. L’UE justifie ce renforcement de ses capacités de défense par la « menace russe », une affirmation que Moscou a à plusieurs reprises rejetée.