Le Cambodge et la Thaïlande lancent la deuxième phase de retrait des armes lourdes

HANOÏ, 7 novembre. /TASS/. Le Cambodge et la Thaïlande vont lancer la deuxième phase de retrait des armes lourdes, conformément aux modalités de la déclaration conjointe signée le 26 octobre à Kuala Lumpur, qui doit jeter les bases d’un règlement pacifique du conflit, rapporte le journal Khmer Times, citant Maly Socheata, porte-parole du ministère cambodgien de la Défense nationale.

Selon ses informations, le Cambodge et la Thaïlande entameront la deuxième phase le 8 novembre.

« Le Cambodge continuera de travailler en étroite collaboration avec la Thaïlande pour assurer la mise en œuvre complète et efficace du plan d’action », a-t-elle confirmé.

Le retrait est réalisé en trois phases du 1er au 21 novembre 2025. Les deux parties réaffirment leur engagement visant à désamorcer les tensions et à promouvoir une paix durable le long de la frontière, écrit le journal.

Les premiers ministres de Thaïlande et du Cambodge, Anutin Charnvirakul et Hun Manet, ont signé en présence du président américain Donald Trump une « entente de paix » en marge du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) à Kuala Lumpur.

Le 24 juillet, des affrontements armés ont éclaté près de la zone frontalière contestée, dans la province cambodgienne d’Otdar Mean Cheay. Les forces armées thaïlandaises ont indiqué avoir utilisé des avions de chasse pour frapper les positions cambodgiennes en réponse à l’usage d’armes lourdes. Le ministère cambodgien de la Défense a affirmé que l’armée agissait dans le cadre de la légitime défense.

Le 28 juillet, le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, alors président en exercice de l’ASEAN, a annoncé un cessez-le-feu entre les deux pays à l’issue des négociations tenues à Kuala Lumpur.

Par la suite, plusieurs incidents ont eu lieu: des soldats thaïlandais ont été blessés par des mines, et fin septembre, selon le ministère thaïlandais des Affaires étrangères, des troupes cambodgiennes ont tiré à l’arme légère et au lance-grenades sur le territoire thaïlandais, ce qui a conduit l’armée de Bangkok à se mettre en état d’alerte.