DOHA, 3 novembre. /TASS/. Environ 673 millions de personnes ont souffert de la faim en 2024, tandis qu’environ 2,3 milliards ont été confrontées à l’insécurité alimentaire, a déclaré la présidente de la 80e Assemblée générale des Nations unies, Annalena Baerbock.
« Aujourd’hui, les indicateurs de la faim et de l’insécurité alimentaire restent très élevés. En 2024, quelque 673 millions de personnes ont été confrontées à la faim et environ 2,3 milliards ont connu une pénurie alimentaire modérée ou aigüe », a-t-elle indiqué lors de la première rencontre des dirigeants de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, tenue dans la capitale qatarienne à la veille du Sommet de l’ONU pour le développement social.
Selon elle, l’organisation mondiale constate « de nouveaux foyers de faim et de pauvreté » apparaissant en raison des changements climatiques. Elle a cité en exemple la région du Sahel, où, il y a 50 ans, on cultivait du coton. « Ainsi démarre le cercle vicieux. L’instabilité climatique entraîne la faim et la pauvreté qui provoquent la migration et les conflits qui, à leur tour, aggravent la faim et la pauvreté », a-t-elle noté, soulignant que la lutte contre la faim « n’était pas un acte de charité, mais une question de sécurité ».
Doha accueillera du 4 au 6 novembre le deuxième Sommet mondial pour le développement social 2025. La rencontre est organisée par les Nations unies avec le soutien du gouvernement du Qatar. Les participants se pencheront sur les mesures visant à lutter contre la pauvreté, à renforcer la justice sociale et à promouvoir l’égalité. La délégation russe sera dirigée par le ministre du Travail et de la Protection sociale, Anton Kotiakov.