Sabotage des Nord Stream: la Pologne ne souhaite pas extrader Vladimir Jouravliov

MOSCOU, 7 octobre. /TASS/. L’extradition de Vladimir Jouravliov, citoyen ukrainien soupçonné d’avoir participé au sabotage des gazoducs Nord Stream, vers l’Allemagne ne correspond pas aux intérêts de la Pologne, a déclaré aux journalistes le premier ministre polonais Donald Tusk.

« L’inculpation ou l’extradition de ce citoyen vers un autre État ne correspond pas aux intérêts de la Pologne », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse à l’issue de négociations avec la première ministre lituanienne Inga Ruginiene.

Vladimir Jouravliov, âgé de 46 ans, avait été arrêté par la police le 30 septembre dans la ville de Pruszkow, près de Varsovie, en vertu d’un mandat d’arrêt européen. En Allemagne, il est soupçonné d’avoir participé aux explosions des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, ce qui, selon la législation allemande, pourrait lui valoir jusqu’à quinze ans de prison.

Auparavant, le journal Die Zeit avait indiqué que les enquêteurs allemands avaient probablement identifié tous les saboteurs impliqués dans l’explosion des gazoducs Nord Stream. Des mandats d’arrêt ont été émis contre six citoyens ukrainiens. Un septième suspect, selon le quotidien, pourrait avoir été tué en décembre 2024 dans les combats dans l’est de l’Ukraine. Selon le parquet fédéral allemand, le groupe de saboteurs était composé d’un skipper, d’un coordinateur, d’un expert en explosifs et de quatre plongeurs, partis de Rostock pour se rendre sur les lieux de l’explosion en mer Baltique à bord du voilier Andromeda.