Les Tomahawk facilement abattus par les systèmes de défense aérienne (expert américain)

WASHINGTON, 2 octobre. /TASS/. Le missile de croisière américain Tomahawk peut facilement être abattu par des systèmes modernes et efficaces de défense aérienne et antimissile, mais la véritable menace réside dans le fait qu’il peut être doté d’une ogive nucléaire. C’est ce qu’a déclaré à TASS le colonel à la retraite de l’armée de terre américaine Lawrence Wilkerson, ancien chef de cabinet de l’ex-secrétaire d’État Colin Powell.

« C’est en grande partie une tempête dans un verre d’eau. Excepté un aspect très dangereux lié à un système Tomahawk aujourd’hui très ancien, fortement modernisé, mais toujours ancien. Ces missiles sont lents et peuvent être aisément abattus par tout pays disposant de systèmes normaux de défense antiaérienne et antimissile », a déclaré l’analyste militaire et politologue. « Cependant, l’aspect dangereux réside dans le fait que ces missiles sont capables de porter une ogive nucléaire », a-t-il souligné.

M. Wilkerson a en outre confirmé que l’Ukraine aurait techniquement besoin d’un soutien des États-Unis pour utiliser les Tomahawk. « Et oui, pour exploiter pleinement le potentiel du missile de croisière, une aide des États-Unis serait nécessaire », a-t-il déclaré.

Le vice-président américain, James David Vance, a confirmé le 28 septembre que l’administration de Washington étudie la possibilité de fournir des missiles de croisière Tomahawk à d’autres pays de l’Otan afin qu’ils les transfèrent ensuite à l’Ukraine, précisant que la décision finale reviendrait au locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump.

Le 29 septembre, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré qu’il était important pour Moscou de comprendre qui dirigerait et lancerait des Tomahawk depuis le territoire ukrainien, indiquant que la Russie analyse attentivement les déclarations américaines sur de possibles livraisons de ces armes à Kiev. De plus, M. Peskov a noté qu’il n’existe de toute façon pas d' »arme magique », de panacée, qui changerait la situation au front pour l’Ukraine.