WASHINGTON, 27 septembre. /TASS/. L’Iran est prêt à autoriser des inspections sur ses sites nucléaires dans le cadre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) à condition d’un respect intégral de ses droits internationaux, a déclaré le président iranien Massoud Pezechkian dans une interview à la chaîne de télévision Fox News.
Il a rappelé que les États-Unis s’étaient retirés unilatéralement du Plan d’action global commun (PAGC) sur le nucléaire iranien. « Après quoi les Européens et les différentes entreprises qui étaient venues pour conclure des accords et des contrats de coopération avec nous, ont été contraints de quitter l’Iran et n’ont respecté aucun des contrats signés. »
« Nous avons déclaré à plusieurs reprises, et nous continuerons de le faire, que nous sommes prêts à fournir immédiatement tout le nécessaire pour des inspections, mais à condition du respect de nos droits internationaux dans le cadre du TNP, placé sous les auspices de l’AIEA », a-t-il poursuivi.
L’Iran et l’AIEA ont signé le 9 septembre un accord sur la relance de leur coopération, suspendue après les attaques d’Israël et des États-Unis en raison de l’absence de condamnation de ces frappes par l’AIEA. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a expliqué après la signature du document que celui-ci n’impliquait pas le rétablissement de l’accès des inspecteurs de l’agence aux sites nucléaires iraniens. Il a ajouté que toute décision sur l’éventualité d’inspections était prise par le Conseil suprême de sécurité nationale du pays.
L’Iran a signé en 2015 avec la Russie, La Chine, la France, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni le PAGC, mettant fin à la crise déclenchée en 2002 par les accusations occidentales selon lesquelles Téhéran concevait l’arme nucléaire. Mais en 2018, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord et a rétabli toutes les sanctions américaines contre l’Iran. En réaction, Téhéran a déclaré en 2020 réduire ses engagements dans le cadre du PAGC et limiter l’accès des inspecteurs de l’AIEA à ses installations nucléaires. Toutefois, l’AIEA avait poursuivi ses inspections jusqu’à l’escalade irano-israélienne de juin 2025.